LES MAYONS
Petit village de 641 habitants s’étirant sur son éperon schisteux, la physionomie des Mayons n’a guère changé depuis l’époque des charbonniers et des mineurs de Pic Martin ou de Saint Daumas.
La forêt, toute proche, rythme encore la vie de ce village entre le massif et la plaine des Maures (réserve nationale, faune et flore d’exception).
Le grand-père châtaignier, arbre vénérable planté au Moyen-Age, tient lieu de monument.
Sur place, oubliez l’automobile et partez vous promener à pied, à vélo ou à cheval sur les sentiers et les pistes qui débutent au village. Vous découvrirez la Provence des Maures, celle des pins maritimes, des chênes lièges et des vergers de châtaigniers, celle « des parfums entêtants de résine et de tanins ». Vous accéderez aux plus beaux points de vue de la région où, en un instant, le regard embrasse la mer Méditerranée et les Alpes. Aux Mayons de nombreux producteurs confectionnent, d’après des recettes ancestrales, des spécialités à base de miel et de châtaignes.
Considéré par ses habitants comme un hameau « délaissé », Les Mayons furent érigés en commune par décret de Napoléon III le 7 novembre 1863 sous le nom des Mayons du Luc.
Le déterminatif « du Luc » fut supprimé en 1897. Avant cette date, le hameau dépendait du Luc-en-Provence, le chef-lieu, et était administré par un adjoint spécial depuis 1845. Des charbonniers niçois et piémontais, attirés par les forêts alentours, ont sans doute été à l’origine de la fondation du hameau au 15ème siècle. Le quartier de la Tour, situé à l’abri du mistral et à proximité de sources captables, en fut le premier centre.
Durant les deux siècles suivants, Les Mayons reçurent de nombreuses familles étrangères, en majorité allemandes, dont les hommes formèrent le gros des ouvriers des mines de fer. Celles-ci se trouvaient à proximité du village du côté des hameaux de Rascas et de Valpayette. Le sous-sol était également riche en plomb argentifère extrait des mines de Pic Martin et de Saint Daumas situées à quelques kilomètres du village. Outre le plomb, le gisement de Pic Martin représentait la plus important concentration fluorée du massif des Maures.
L’exploitation minière durera jusqu’à la fin des années 1950. Vers 1929, des charbonniers piémontais fuyant l’Italie de Mussolini vinrent grossir, une fois encore, les rangs des Mayonnais.
S’étirant sur son éperon schisteux, la physionomie des Mayons n’a guère changé depuis cette époque. La forêt, toute proche, rythme encore la vie de ce village couronné par le massif des Maures.
Les Mayons en un coup d’œil
Eglise construite au XIXème siècle (abritant une belle toile du XVIIème), ruelles fleuries, forêt des Maures, grand-père châtaignier, maison de la nature.
A voir : le grand-père châtaignier
Il y a un monument aux Mayons. Demandez aux habitants de vous indiquer le Grand-Père Châtaignier, arbre plusieurs fois centenaires. En plus, cela vous donnera l’occasion de parcourir les ruelles du village et d’avoir un avant-goût de la forêt, patrimoine de cette commune tout entière tournée vers le massif des Maures.
Consultez la fiche découverte du village des Mayons
Spécialités locales :
Miel, châtaignes et huile d'olive